CHEZ LES FOUS – Albert LONDRES

Avec sa simplicité et son ton gouailleur habituels, Albert Londres dénonce un autre problème de la société de l’époque, en 1925. Il se rend dans les asiles psychiatriques, y dénonce les mauvais traitements ou les carences alimentaires et sanitaires et rappelle que « notre devoir n'est pas de nous débarrasser du fou, mais de débarrasser le fou de sa folie ».

Il rend hommage aussi à ceux qui ont œuvrés pour l'humanisation des traitements des « fous », dont Philippe Pinel.

« Le docteur Dide est un aliéniste qui tient du merveilleux. Ce savant professe que la folie est un état qui en vaut un autre et que les maisons de fous étant autorisées par des lois dûment votées et enregistrées, les fous doivent pouvoir, dans ces maisons, vivre tranquillement leur vie de fous. »

« Dans la maison du docteur Dide, la folie est sacrée. C’est un talent que l’on respecte, une chute d’eau que l’on ne cherche pas à canaliser pour faire de la houille blanche »

Albert Londres, un grand homme et grand reporter à connaître absolument.